La Seconde Guerre sino-japonaise fut une invasion massive de la partie orientale de la Chine par l'Armée impériale japonaise. Six ans après l'invasion de la Mandchourie, l'Empire du Japon poursuivait sa politique expansionniste en Chine. Optimistes sur leurs chances de terminer rapidement le conflit, les Japonais allèrent jusqu'à envisager, dans les premières semaines, de gagner la guerre en trois mois[1] : malgré les victoires initiales du Japon, la guerre dura huit ans, l'Empire se trouvant contraint de gérer un territoire très vaste et non stabilisé.
L'attaque japonaise provoqua une trêve dans la guerre civile qui opposait depuis dix ans le Kuomintang et le Parti communiste chinois, ces deux mouvements réalisant une alliance contre l'envahisseur. Le conflit sino-japonais, particulièrement meurtrier, eut de lourdes conséquences sur l'histoire de la Chine et sur les équilibres géopolitiques de la région dans les décennies suivantes.
À compter de 1939, le conflit commença à s'étendre en-dehors de la Chine, avec l'affrontement soviéto-japonais en Mongolie. À partir de 1941 et de l'entrée de la République de Chine au sein des Alliés, la guerre en Chine s'intégra officiellement au théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale.
La guerre sino-japonaise prit fin avec la reddition du Japon en 1945, et fut suivie d'une reprise de la Guerre civile chinoise.
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